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L’histoire de la race Simmental


Tout droit venue de Suisse, la Simmental était auparavant appelée Pie Rouge. Il faudra attendre 1993 pour que le nom de Simmental apparaisse, en référence à la vallée de la Simme où cette race était très présente, car bien adaptée aux exigences de la région. Dans les années 1955, on comptait environ 500 000 vaches Simmental en France, ce qui en faisait l’une des races les plus répandues sur le territoire.


Dans les années 1960, le bœuf Simmental connaît une très forte baisse de son effectif. Cela s’explique notamment par la spécialisation des élevages, renforcée par la mise en place des quotas laitiers en 1980 ; les agriculteurs se tournent alors vers des races très productives.


C’est lorsque l’agriculture prend le virage de la diversification dans les années 1990 que l’on plébiscite la Simmental à nouveau, et particulièrement dans les systèmes herbagers. Assez peu répandue en France aujourd’hui, la Simmental est en revanche très présente mondialement, avec près de 3 millions de têtes en Allemagne, et représente l’équivalent de 80% de l’effectif autrichien. On compte aujourd’hui environ 15000 vaches Simmental en France, principalement réparties dans l’Est du pays et plus récemment dans l’Ouest.


La Simmental : une race aux nombreux atouts


Un lait reconnu pour ses qualités fromagères

Alors que les autres continents valorisent essentiellement la partie allaitante de la race, sa mixité lait/viande est appréciée en Europe. L’industrie laitière recherche notamment son lait car il présente un très bon rapport taux butyreux/taux azotés. Il est entre autres utilisé pour la transformation du Comté, l’Epoisses, le Langres ou le Saint Nectaire.


Une viande d’exception


Excellente conformation, la race Simmental se classe parmi les “‘Grands Crus” de la viande et en fait une race très prisée par les amateurs de bonne chère. En boucherie, ses qualités organoleptiques sont reconnues, et à juste titre !

Sa viande offre notamment le gras intramusculaire tant recherché : le persillé. C’est lorsqu’il fond lors de la cuisson qu’il apporte toute la saveur à la viande.

Il est important de souligner que pour obtenir ce fameux gras, la méthode d’élevage des animaux joue un rôle primordial. Un système pâturant avec des animaux nourris à l’herbe et des aliments de qualité, favorise la formation de ce persillé. Ce dernier permet d’obtenir une viande musculeuse et savoureuse qui fondra en bouche.


Des animaux nourris à l’herbe, c’est aussi bon pour nous que pour la planète!


En effet, l’agriculture, basée sur des systèmes herbagers est synonyme d’autonomie respectant la biodiversité et les écosystèmes. L’herbe possède des atouts remarquables pour la préservation de l’environnement. Côté santé, la viande d’animaux nourris à l’herbe est reconnue pour être riche acides gras insaturés, Oméga 3, ainsi qu’en vitamines et minéraux antioxydants.


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